King Kong, La naissance d'un Mythe

Plus de cent ans après son apparition sur les écrans, l’image d’un singe géant qui escalade le plus grand building de New York en tenant dans ses mains une demoiselle en détresse continue à vivre dans l’imaginaire collectif. Rares sont les films qui ont si bien traversé l’épreuve du temps. Il fait aujourd’hui partie des films cultes conservés à Bibliothèque du Congrès aux États - Unis pour son importance culturelle, historique et esthétique.

 

Qui aurait pu imaginer que l’histoire d’un groupe d’aventuriers débarquant sur une île remplie de tyrannosaures, ptéranodons et serpents géants en tout genre où règne un singe de huit mètres aurait un tel succès ?  Deux ans après la sortie de Frankenstein, les réalisateurs et producteurs Merian Caldwell Cooper et Ernest Beaumont Schoedsack surfent sur la mode des films de monstre qui gagne du terrain dans l’Amérique des années 30. Une Amérique marquée par la crise économique de 1929 et la famine qui s’en est suivie. Cristallisant les peurs d’une nation en reconstruction, ce sont finalement les scènes qui ont lieu dans New York qui terrifient et fascinent le plus les spectateurs. 

 

Un gros travail d’effets spéciaux fut nécessaire pour rendre ces scènes fantastiques les plus réalistes possibles. Le procédé employé à l’époque est celui du stop motion. Une technique qui consiste à créer du mouvement en faisant se succéder une série d’image fixes, où une figurine à échelle miniature est animée manuellement image par image. Pour les besoins du film, trois figurines de King Kong ont été utilisées : une de 6 mètres, une de 7 mètres et une de 20 mètres pour le final en apothéose de la skyline newyorkaise. 

plakat - edition - serigraphie - affiche - cinema - edition limitée - numérotée main

Le film de King Kong a été repris deux fois en 1976 par John Guillermin et en 2005 par Peter Jackson. A sa sortie, la version de 2005 est dotée du plus gros budget de tous les temps d’une valeur de 207 millions de dollars. Décidément, King Kong n’est pas près de dire son dernier mot. Ça tombe à pic car on pense qu’il serait très majestueux sur l’une de nos sérigraphies. Quoi du plus fort pour décorer votre intérieur qu’une belle affiche inspirée de ce chef d’œuvre devenu une véritable légende. Nous avons donc décidé pour ce film de travailler avec l’artiste Juan Esteban, l’illustrateur parfait pour ce projet.