Merci Bébel !
"Prendre des années n’est pas très grave, car chaque âge a ses plaisirs et ses bonheurs"
Il a tourné sous la direction des plus grands, il nous aura fait rire et pleurer. Le 6 septembre, le cinéma français a dit au revoir à l’un de ses géants. Bébel, Le Magnifique, Jean-Paul Belmondo.
Né en 1933, il est le fils d’une artiste peintre et du sculpteur Paul Belmondo. Amateur de boxe, il est aussi attiré par la scène. Le jeune homme a du talent, il est rapidement repéré par les réalisateurs, même s’il dit qu’il ne veut pas faire de cinéma, « c’est trop con ».

Il signera son premier grand rôle avec A double tour de Chabrol. Ce film lui ouvrira une magnifique carrière dans le cinéma. C’est sous la direction de Godard qu’il gagnera définitivement ses galons, en incarnant une petite frappe charismatique et solaire dans Pierrot le Fou. Il enchaînera ensuite les rôles, puisqu’il jouera dans plus de 80 films.
Champion du box-office, les Français l’adorent, il réunira jusqu’à 130 millions de spectateurs dans les salles.

Jean-Paul Belmondo c’est un homme aux répliques culte, et aux films plus culte encore, qui nous auront inspirés à de nombreuses reprises. Jean-Paul Belmondo c’est Pierrot, Léon Morin, Gabriel Fouquet, Michel Poiccard, Adrien Dufourquet, François Merlin, c’est l’homme aux mille visages ou le visage aux mille rôles.
Bref, chez PLAKAT et comme beaucoup, nous avons été émus de voir ce grand monsieur partir. Nous pouvons cependant nous réjouir, car fasse à l’héritage cinématographique et culturel qu’il laisse derrière lui, il serait bien mal avisé de dire que l’esprit Belmondo est partie.